//

Chronique du Nil

6e cataracte

Nous sommes à environ une heure de route au Nord de Khartoum. La poussière et les rocailles qui s’étendaient depuis la sortie de la ville ont cédé la place à un chemin verdoyant. Le Nil est désormais tout proche.

Là, des enfants font la signalisation ; des hommes essaient de nous convaincre de se garer dans leur parking. Notre guide connait l’endroit et continue après une petite négociation.

Enfin, le fleuve.

Quelques barques colorées accueillent les touristes. Ils se font rares le vendredi. Les familles soudanaises lui préfèrent le samedi quand, paraît-il, les tables de la petite terrasse sont bondées.

Nous montons à bord.

La petite embarcation longe les rives sauvages où grouillent les oiseaux. Nous croisons parfois des bateaux-taxi qui relient les différents villages côtiers. Les collines écrasent le paysage de leur beauté tellurique.

Après avoir fait demi-tour, nous redescendons vers l’aval en direction de la sixième cataracte. Des roches affleurent à la surface et un léger courant accélère soudainement la vitesse de la barque. Pas de quoi s’émouvoir pourtant, la petite secousse dure une poignée de secondes.

Puis, nous remontons une nouvelle fois le fleuve pour rentrer au ponton ; le petit moteur toussote et peine à contre-courant mais nous ramène à bon port. Il est temps de déjeuner.

    Write a comment