A quelques mètres de l’océan, voici le palais des sultans de Zanzibar à la splendeur passée. Je dessine depuis la grande galerie au plafond gigantesque, un jeune homme pianote sur son téléphone devant une épaisse barrière végétale.
La Maison des merveilles ne doit encore son nom qu’à son impressionnante architecture. Le reste tombe doucement en ruine.
Désormais, son accès se fait pas un escalier décrépi et l’intérieur du bâtiment semble être à l’abandon. Dans une cour, des carcasses de voitures des années 50, tout est sombre et poussiéreux. D’ailleurs, le touriste de passage se fait rare dans ce qui devrait être pourtant le musée le plus remarquable de l’île.
Il reste néanmoins un oasis de fraîcheur quand le soleil tape trop fort.
