//

Dionysos

Centrale Montemartini

« Dionysos, aux noms innombrables,
Fierté de la fille de Cadmos,
Fils de Zeus au tonnerre grondant.

Dionysos, habitant de Thèbes,
Au bord des eaux de l’Isménos,
La ville issue de la sémence,
Semence du féroce dragon.

C’est toi que la vive lumière,
La lumière des torches fumantes,
A vu paraître sur le rocher ;
Le rocher à la double cime
Où aiment à danser tes servantes,
Toutes les nymphes de Coricie
Près de la source de Castalie.

C’est le mont Nysa qui t’envoie
Les flancs couronnés de lierre
Et les rivages chargés de vignes,
Chargés de vignes verdoyantes,
Montent au son des hymnes divins
Dans l’allegresse et les hourrahs.

Tu reviens dans les rues de Thèbes
Aujourd’hui, qu’un fléau violent
Qu’un mal menace ton peuple
Franchit le détroit mugissant.

Ô toi qui mène le coeur des astres,
Le coeur des astres enflammés.

Ô toi qui préside aux appels,
Aus appels des voix de la nuit.

Ô toi l’enfant, le fils de Zeux,
Ô Dionysos, apparaîs-nous. »

Voici un extrait d’Antigone de Sophocle (le Cinquième stasimon) d’après la chanson « Dionysos » de Bertrand Cantat, Pascal Humbert, Bernard Falaise et Alexander MacSween qui s’adapte bien avec le décor du musée de la centrale de Montemartini.

    Write a comment